« On récolte ce qu’on sème. »

Faut-il rappeler encore ces évidences : « On ne sort pas de la violence par la violence », que ce soit la violence des pensées, des paroles, des comportements qui précèdent la violence des armes.

« On récolte ce qu’on sème ».

Qui sème la violence ne peut récolter que la violence.

Tuer un autre, quel que soit cet autre s’est se tuer soi-même. Il n’y a pas d’autre réalité que la Réalité. (lâ ilaha illa Allâh)

Le Réel est Un. ( Adonaï Ehad)

Quelle que soit la langue d’où on parle, parole reprise par les sages d’orient et les scientifiques contemporains : tout est Un, interrelié, interdépendant, intriqué…

Suffit-il de se taire (de tout son corps, de toute son âme, de tout son esprit), de méditer un quart d’heure pour comprendre cela ?

Revenir ainsi à la conscience de « ce qui est ». (cosmos, humanité, divinité sont le Réel un et infini)

Un être conscient de « Cela » ne peut plus faire la guerre. Il laisse les larmes et il baisse les armes devant l’évidence de la Vie partagée (inappropriable)…

On peut se faire tuer sans perdre conscience.

On ne peut pas tuer sans perdre conscience, sans perdre la vision ou la vue que l’autre c’est le Réel.

Arrêtons de nous tuer les uns les autres et de nous détruire nous-mêmes, en pensées, en paroles, qui nourrissent la branche armée de nos actes ?

N’est-ce pas par là qu’il faut commencer ?

Y a-t-il une autre issue, en attendant d’être plus profondément conscient, assez intelligent pour nous « aimer les uns les autres » et célébrer ensemble dans une intercontinentale des consciences, le Réel un et infini ?

Jean Yves Leloup

 

Crédit photo ©Jean-Yves Leloup

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