Le virus est-il un ami ou un ennemi ?
Faut-il lui faire la guerre ou écouter ce qu’il nous dit ?
C’est en effet notre regard sur le virus qui en fait un ennemi. Un ennemi qu’il faut traquer, débusquer, et tuer à tout prix.
Pourtant, depuis le commencement les virus font partie de l’humanité, nous sommes des « paquets de virus », ne pas les aimer serait ne pas s’aimer soi-même.
Alors comment vivre avec eux ? Comment vivre avec ce qui nous tue lentement et nous conduit à la mort ? C’est l’œuvre des virus depuis notre naissance.
Une vie sans virus serait une vie sans mort, ce ne serait plus une vie humaine.
Notre avenir serait-il alors le robot, la machine ?
Même la plus sophistiquée des machines, l’ordinateur, a des virus et des virus parfois redoutables, destructeurs de nos plus beaux programmes.
Faire la guerre aux virus n’a pas beaucoup de sens, ils sont infiniment plus nombreux que nous, les tuer reviendrait à nous tuer nous-mêmes, avant ou après, l’heure qu’ils ont décidé pour notre mort.
Avant de détruire le virus, il faudrait peut-être écouter ce qu’il peut nous dire, car notre « ennemi » est parfois un écho à notre maître intérieur :
Le moustique nous rappelle qu’il y a en nous des marécages à assainir.
Le virus nous rappelle qu’il y a en nous, un terrain à entretenir dont il faut prendre soin.
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