Chaque graine de conscience n’est que le rappel d’une évidence, d’une double évidence.
Nous mourrons et nous sommes vivants.
« Nous mourrons », c’est une pensée, une projection dans l’avenir.
« Nous sommes vivants », c’est une sensation, une respiration.
« Nous mourrons », c’est un avenir,
« Nous sommes vivants », c’est un présent.
Si nous sommes présents, si nous sommes dans la sensation, dans la conscience de ce qui vit et respire en nous, nous sommes vraiment vivants, nous sommes vraiment conscients.
Si nous sommes dans l’avenir, si nous sommes dans nos pensées, nos projections, ce qu’on appelle le mental, parfois le menteur ou le mensonge, nous ne sommes plus dans le présent, ce qu’on appelle la réalité.
La peur, la peur de la mort particulièrement est dans notre pensée, elle n’est pas dans ce que nous sommes, là, dans cet instant, présent.
Ainsi on peut dire que la mort, c’est la mort de la pensée, du mental, du menteur, du mensonge, c’est la mort de l’illusion, la mort de la peur, la mort de la mort.
La vie, c’est ma conscience de la vie, de ma respiration dans l’instant présent, et cette conscience ne meurt pas ; ce qui meurt, c’est mon corps, mon cerveau, tout ce qui n’est pas programmé pour durer.
Pourquoi faut-il attendre de mourir pour savoir que la Vie est éternelle ?
C’est de cette double évidence que nous pouvons prendre conscience :
Tout est mirage, tout est miracle,
tout est illusion, tout est occasion.
Occasion de conscience et d’amour,
occasion d’éprouver la vie, là, maintenant, toujours.
Si tout est mirage, illusion, nous ne pouvons nous attacher à rien.
Si tout est miracle, occasion, nous pouvons nous réjouir de tout.
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Crédit photo : © Catherine Arto