N’ouvre pas ton lit à la tristesse.
ne tend pas la main à qui te mord,
n’ouvre pas tes yeux à ce qui t’aveugle.
Et pourtant garde ton lit, tes yeux, ouverts, tes mains tendres et tendues…
Cette tristesse qui froisse le corps et l’âme, elle disparaîtra.
Cette morsure qui t’arrache le corps et l’âme, elle s’apaisera.
Cette lumière qui t’aveugle le corps et l’âme, elle s’adoucira.
Tu verras alors comme les fleurs, comme les feuilles, quand le soleil entre dans leurs lits, les caresse et les éclaire ; ce n’est pas la mort, c’est le soleil ou un « tout autre amour » qui nous en fera voir de toutes les couleurs.
N’ouvre pas ton intelligence à ce qui te trouble,
n’ouvre pas ton cœur à ce qui t’effraie,
les pensées et la peur, elles aussi disparaîtront.
Ton intelligence sera dans la clarté, ton cœur dans la confiance.
Tout sera à sa place, tout est déjà à sa place, si tu te tiens immobile et en silence, droit et souple comme la flamme qui t’éclaire, te réchauffe et te consume.
Car tout doit être consumé pour que se révèle l’espace infini dans lequel tu te tiens ; la cruche se brise, l’espace silencieux qu’elle contient ne peut pas être détruit.
Ton cœur se brise et c’est la brise qui le remplit.
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