Après quelques semaines de confinement à Wuhan, les fumées, les pollutions qui obscurcissaient la ville ont disparues. Les habitants découvrent avec étonnement que le ciel est bleu.
À Venise vidée de ses touristes, les oiseaux sur les places chantent de nouveau, les poissons qui avaient désertés ses canaux sont revenus…
…
Dire que la nature revient n’est pas tout à fait juste, elle a été, elle est toujours là …
Après quelques jours de silence, d’isolement, de méditation, de prière…peut être que la pollution qui envahissait et obscurcissait nos cœurs et nos esprits serait dissoute ?
Nous découvrions alors que notre conscience, notre matière grise, est toujours bleue ; la nature divine irriguera nos canaux, nous retrouverons notre noblesse, notre sang bleu.
Cf. J Y Leloup « L’élégance du Soi, petit traité de l’homme noble » ed. Du Chatelet 2020
Mais nous sommes en guerre dites-vous
En guerre contre qui ?
contre l’ennemi invisible
L’ennemi invisible c’est qui ?
Le virus
Quel virus,
d’où vient-il ?
Il vient de la chauve-souris, de la chine, des laboratoires, de l’information, de la peur…On ne sait plus exactement.
Où est-il ressenti ?
Dans ma poitrine, dans ma respiration…
Le virus est donc en toi, l’ennemi invisible habite ton corps, ta maison…
Oui, mais ce n’est pas moi, c’est un autre, c’est l’autre.
Qui crée le moustique ?
Le marécage
Nous sommes d’accord, ce n’est pas le moustique qui crée le marécage, c’est le marécage qui crée le moustique.
Ce n’est pas le virus qui crée le terrain, c’est le terrain qui crée le virus. (Pasteur)
Alors pourquoi soigner le virus sans prendre soin du terrain ?
Le terrain, le marécage c’est qui, c’est quoi ?
C’est toi, c’est moi, c’est nous…
Que faut-il faire pour soigner le terrain, assainir le marécage, être délivré des virus et des moustiques que nous produisons ?
- Être là, se taire, jeûner, méditer, prier, se poser, se reposer …. Cela suffit pour se retrouver, se recentrer, pour découvrir que notre vrai nature est toujours là, elle est silence, calme et beauté dirait le poète, (celui qui regarde l’essence sainte et sacré de tout ce qui est mortel)
Cela suffit ?
Non cela ne suffit pas pour aimer ; et en toute circonstance pour que tout soit sauvé, l’amour est l’unique nécessaire.
Alors ?
Cela crée les conditions nécessaires pour que d’un cœur et d’un esprit purifiés, nettoyés, apaisés, naissent un amour vrai !
Mais encore ?
- le ciel n’est pas piqué par les moustiques, ton essence n’est pas atteinte par les virus ; comme l’ombre ne peut pas entrer dans la lumière, la mort, la peur d’avoir peur, ne peut pas entrer dans le cœur de celui qui aime
Quoi de neuf ?
Chaque instant,
le printemps, là, à ta fenêtre…
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Crédit photo : © Benjamin Chris site Unsplash