L’essentiel pour l’ermite est d’être trouvé vif et amoureux d’une Réalité dont le sujet est à chercher à l’intérieur de lui-même… Il est passé de la quête éperdue des objets du désir à la transformation sereine du Sujet même des désirs. L’amour de la solitude et du silence n’est l’apanage d’aucune religion, on le retrouve partout, il permet à ces religions de demeurer vivantes, de garder le sens de la transcendance et de ne pas se dissoudre dans le monde environnant, mais aussi de garder le sens de l’immanence car les ermites « quand on les trouve » sont comme une source d’eau vive après une longue marche dans le désert ».

(Paroles d’Ermites – extraits)

Albin Michel, coll. « Carnets de sagesse », 2000